Les habitants des Aresquiers sommés par l'Etat de quitter le canal sous prétexte de danger en cas de submersion marine sont désormais pointés du doigt par la Préfecture comme des "illégaux". Or, certaines familles sont implantées au bord du canal depuis une centaine d'années et se sont acquittées de toutes les taxes liées à la propriété.
Philomène, la grand-mère de notre doyenne, s'est installée aux Aresquiers vers 1870 et a bénéficié d'une licence professionnelle pour l'ouverture d'un restaurant fréquenté à l'époque par la bourgeoisie montpelliéraine qui s'y rendait en calèche. Les descendants, jusqu'en 2009, ont perpétué cette activité de restauration et ont régalé de nombreux clients.
Non, nous ne sommes pas des indésirables mais des citoyens respectueux de la loi et de la justice.